Lecture des Contes cruels du Japon ancien


d’après les textes de :Yachiyo Gamo et Mika Sagawa.

Adaptation : Barbara Pillot.
Création graphique : Lika KATO

Ces contes cruels ont tous trait à l’impossibilité pour une femme de se réaliser dans sa vie, amoureuse et sociale. Dans la plupart de ces histoires, une femme qui a subi une injustice renverse la situation avec une force si puissante qu’elle engendre un phénomène surnaturel. Les Japonais appréciaient et apprécient toujours cette énergie. Cette sorte de littérature est le reflet de la conscience populaire. Mais dans certains récits, ce qui est prisé chez les personnages, c’est l’acceptation, sans trop de résistance, d’un destin cruel. Dans cet univers, ce qui est important, c’est l’esthétique : la lutte n’est pas considérée comme belle, mais la résignation « choisie » l’est. En évoquant le ressenti de l’héroïne, les récits qui relèvent de ce courant laissent les lecteurs et les auditeurs condamner l’auteur du mal. Ce courant littéraire influencé par la pensée bouddhique est issu de la culture aristocratique de l’époque Heïan.

Mise en scène et chorégraphie : Sayori Okada

2012
à l’Inalco, dans le cadre du Festival Asian – Passion
2011
à l’Espace Bertin Poirée à Paris